Destruction tumorale percutanée d’une lésion hépatique
Déroulement de l’examen
Documents importants
Informations importantes
Complications et risques éventuels
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte des risques.
Il est impossible de vous présenter ici toutes les complications possibles mais nous listons ci-dessous les plus fréquentes et/ou les plus graves qui peuvent parfois être rencontrées.
L’échec de ciblage, lorsqu’il est impossible d’atteindre la lésion à traiter, est rare mais possible.
Une douleur de l’abdomen et/ou de l’épaule droite est possible au décours de l’intervention. Des médicaments pour vous soulager pourront vous être administrés par perfusion si nécessaire.
Les traitements de destruction tumorale percutanée peuvent entraîner un saignement sur le trajet de l’aiguille et autour du foie. Ce risque est néanmoins minimisé par la possibilité de cautériser (« brûler ») le trajet de ponction lors du retrait de l’aiguille. Il est donc très rare qu’une complication de ce type soit à l’origine d’une hémorragie nécessitant une transfusion ou une intervention pour arrêter le saignement.
Cette complication estsystématiquement recherchée après la ponction.
En fonction de la proximité de la zone à traiter avec un organe à risque, des complications spécifiques sont possibles (perforation du tube digestif, pneumothorax, …) mais elles sont le plus souvent évitées grâce à l’étape de « dissection ». À ce titre, si une dissection s’avère nécessaire mais que cette dernière est jugée insuffisante lors de l’intervention, le radiologue pourra décider de stopper l’intervention afin de ne minimiser les risques.
Les complications infectieuses, et notamment de la zone traitée sont rares.
Naturellement, les bénéfices attendus de l’examen qui vous est proposé sont largement supérieurs aux risques que cette intervention vous fait courir.
En pratique : prévenez nous en cas de douleur persistante, de gêne respiratoire ou de signes anormaux tels que fièvre, frissons ou majoration d’une douleur au ventre.
Informations complémentaires
Apportez le jour de l’intervention :
- La demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …)
- Les résultats du laboratoire concernant la prise de sang si cet examen vous a été demandé
- Le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM, …) sauf s’il a été réalisé dans l’établissement
- La liste écrite des médicaments que vous prenez
Bon à savoir
Que va-t-il se passer après le traitement ?
Après votre réveil, vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant lors d’une hospitalisation dont la durée peut varier en fonction du traitement réalisé et en fonction de votre
tolérance. Des médicaments pourront vous être administrés en cas de douleur. Les recommandations sur le pansement, l’autorisation de vous lever, de boire et manger vous seront données par l’équipe
médicale dont le radiologue fait partie. Cette dernière jugera du moment où vous pourrez sortir de l’hôpital. Si vous avez reçu une injection de produit de contraste, dans les 24 heures qui suivent
l’examen il est conseillé de boire de l’eau pour favoriser l’élimination du produit injecté pendant l’examen (1,5L/j).
Quand saurai-je si le traitement a été efficace ?
Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’intervention et permettra de vous informer de son déroulement. L’efficacité de la destruction tumorale percutanée est évaluée à distance (environ 4 à 6 semaines après la séance) par imagerie (scanner et/ou IRM) et une consultation.
Le résultat vous sera donné par l’équipe médicale qui vous prend en charge et dont le radiologue fait partie.
Après votre retour à domicile :
Vous ne devez pas conduire pendant les 24 premières heures, éviter les exercices physiques intenses dans les 48 heures suivantes et vous organiser pour, en cas de problème, pouvoir rejoindre rapidement
un établissement de santé.