Embolisation artérielle
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Complications et risques éventuels
oute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte des risques. Nous vous présentons ici les complications les plus fréquentes et/ou les plus graves qui peuvent parfois être rencontrées. Localement, au niveau du point de ponction, il peut se produire un hématome qui se résorbera en deux à trois semaines.
Tout à fait exceptionnellement, des lésions de l’artère peuvent nécessiter un traitement complémentaire. Des effets secondaires sont classiquement observés : douleurs, nausées et fièvre. On parle de syndrome post-embolisation. Il peut durer entre 12 à 24 heures après l’intervention.
Des médicaments vous seront administrés afin de soulager vos symptômes.
Sur un plan général, les risques sont dus à l’injection du produit de contraste iodé. L’injection peut entraîner une réaction allergique, généralement transitoire et sans gravité.
Des accidents rénaux, sont possibles particulièrement chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein. Le cheminement du cathéter dans les artères peut entraîner l’occlusion de celles-ci ou une occlusion à distance (caillot sanguin, plaque d’athérome qui migre…).
Exceptionnellementcette migration peut être responsable d’un accident vasculaire cérébral ou médullaire, pouvant entraîner une paralysie le plus souvent transitoire, rarement définitive L’embolisation peut parfois se compliquer d’une ischémie du territoire embolisé et/ou la formation d’un abcès. Ces complications peuvent nécessiter la pose d’un drain (tuyau) par voie radiologique, ou plus rarement un traitement chirurgical. Une complication conduisant au décès est rarissime.
L’échec de traitement (lorsqu’il n’est finalement pas possible d’atteindre la cible ou que son traitement n’est pas réalisable de façon complète) est rare mais possible. Dans certains, le radiologue qui vous prend en charge peut être amené à vous proposer une seconde séance d’embolisation pour compléter le traitement.
Naturellement, les bénéfices attendus de l’examen qui vous est proposé sont largement supérieurs aux risques que cette intervention vous fait courir.
En pratique : prévenez-nous en cas de symptômes tels qu’une douleur persistante, un hématome au point de ponction ou en cas de signes anormaux tels qu’une fièvre> 38,5°C ou des frissons ou encore une modification de la sensibilité ou un changement de couleur du bras ou de la jambe concernée par la ponction.